Se syndiquerveut dire s'impliquer, prendre part à l'évolution des choses et chercher à influer, à bâtir le rapport de force. C'est le refus de la résignation et de l'acceptation. En effet, l'individualisme ambiant pousse les salariés à croire plus en la débrouille individuelle qu'en la force du regroupement. Mais à l'heure où le patronat et pouvoirs publics cherchent à remettre en cause tous les éléments des garanties collectives : Conventions collectives, Code du Travail, Statuts, le contrepoids syndical est plus que jamais indispensable : Qui peut croire qu'un salarié est à égalité de Droits et Devoirs face à un employeur ?
Prendre sa carte,c'est participer à un mouvement, aider à construire une organisation solidaire en faveur des salariés de toutes générations. C'est apporter son soutient à ses Collègues, à l'ensemble des Travailleurs, dans la défense de leurs intérêts communs.
A Force Ouvrière, nous nous réclamons de l'Indépendance Syndicale. Respectueux des opinions de chacun, le syndicat n'a qu'un but : Faire aboutir les revendications communes à l'ensemble des Travailleurs.
MANIFESTATION A PARIS DU 15 SEPTEMBRE DERNIER, POUR L'ABROGATION DE LA LOI "TRAVAIL", DE LA PLACE DE LA BASTILLE A LA PLACE DE LA REPUBLIQUE. Tract_on_ne_l_che_pas
FO n’acceptera jamais l’inversion de la hiérarchie des normes.
GREVE ET MANIFESTATION DU 23 JUIN PROCHAIN.RASSEMBLEMENT A 13H30 PLACE DE LA BASTILLE. Parcours : Autour du bassin de l’Arsenal, soit une boucle de 1,6 km
GREVE ET MANIFESTATION DU 28 JUIN PROCHAIN. RASSEMBLEMENT A 13H30 PLACE DE LA NATION DIRECTION PLAC D'ITALIE.
LE PARISIEN / 10 MAI 2016 : Jean-Claude Mailly (FO) : «Je réclame un référendum sur la loi Travail».
Pour le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, le texte dont l'examen, se poursuit à l'Assemblée, reste inacceptable en l’état.
Maintenez-vous la demande du retrait de la loi Travail ?JEAN-CLAUDE MAILLY.Oui nous réclamons toujours le retrait. Sur ce que j’appelle la philosophie du texte, à savoir l’inversion de la hiérarchie des normes prévue dans l’article 2, le gouvernement n’a pas bougé d’un pouce.
Il maintient sa position. C’est notre ligne rouge. Et pas la seule : les points sur le licenciement économique comme sur le référendum qui court-circuite les syndicats sont inacceptables en l’état.
Le rapporteur Christophe Sirugue a proposé sur ce point dur du projet de loi, l’article 2, une porte de sortie : que chaque accord d’entreprise négocié soit, préalablement à sa signature, soumis à la branche professionnelle du secteur… Ça ne vous suffit pas ?Le rapporteur fait beaucoup d’efforts pour essayer de trouver un compromis acceptable. Mais il doit d’abord recueillir l’accord du gouvernement. Voilà la réalité. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple et dire que l’accord de branche sert de cadrage et s’il n’y en a pas, on discute dans l’entreprise. Aujourd’hui, une PME qui est en situation de sous-traitance a déjà les pressions de son donneur d’ordre pour faire baisser les prix sachant qu’ils touchent les aides du CICE (crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi). Pas mal d’employeurs sont déjà victimes de ce dumping social déloyal. Ils me l’ont expliqué. Demain, si le verrou de la branche, qui fixe actuellement la règle, n’existe plus sur la rémunération des heures sup, l’employeur aura les mêmes pressions pour baisser la rémunération de ses salariés et il cherchera à négocier un accord d’entreprise pour réduire le montant des heures sup !
«Ce n'est plus la loi qui domine mais un dogme économique qui s'impose à tous».
Le texte est donc inamendable ?Si le gouvernement maintient la priorité donnée à la négociation au niveau de l’entreprise par rapport à la branche, oui. Même les représentants patronaux des artisans sont contre cette évolution ! Il y a un risque de dumping social accéléré. Ce n’est plus la loi qui domine mais un dogme économique qui s’impose à tous. Demain, le droit du travail, les droits des salariés seront dictés par les besoins de l’entreprise. Ce que permet l’accord de branche, c’est justement d’assurer un minimum de droits entre les salariés, et un minimum de régulation de la concurrence entre les entreprises. La ministre du Travail, comme la CFDT n’osent pas employer le terme d’inversion de la hiérarchie des normes, ils parlent de « décentralisation ». Mais c’est un artifice de langage !
Que proposez-vous alors ?Pourquoi ne pas demander aux partenaires sociaux de négocier sur ce point ? A tous ceux qui sont pour l’inversion de la hiérarchie des normes côté syndical, comme la CFDT, ou du côté gouvernement, je propose d’ouvrir une discussion avec le patronat. Retirons l’article 2 du projet de loi et discutons sur l’articulation des niveaux de négociation. C’est quand même nous qui négocions ! On verra ce que ça donne.
Et le référendum en entreprise, pourquoi FO est-il contre ?Cet outil servira à court-circuiter les syndicats et pourra remettre en cause les syndicats majoritaires. Avec cette mesure, le gouvernement a mis le droit d’opposition à la poubelle. Quelle drôle de conception de la démocratie sociale…
«Le 49-3 est un déni de démocratie»
Que voulez-vous dire ?Je voudrais que ce gouvernement soit cohérent. Il veut imposer la procédure référendaire dans l’entreprise parce qu’il n’y aurait pas de majorité. Mais alors, s’il n’y a pas de majorité sur la loi Travail, au lieu d’utiliser le 49-3, ce qui semble être dans les tuyaux, pourquoi le gouvernement n’arrête-t-il pas les travaux parlementaires pour organiser un référendum auprès des Français ? Il faut être logique. On ne peut pas l’exiger dans un cas et ne pas le faire dans l’autre. Le 49-3 est un déni de démocratie, voilà pourquoi je réclame un référendum.
Vous avez menacé Myriam El Khomri d’un éventuel recours pour non-respect de la procédure de concertation avant la présentation du projet de loi. Où cela en est-il ?FO a déposé hier un « référé liberté » auprès du tribunal administratif contre le gouvernement pour non-respect de l’article L 1 du Code du travail, car on ne nous a pas envoyés de document d’orientation. C’est une première procédure. Nous n’excluons pas de saisir le Conseil constitutionnel. Appelez-vous à de nouvelles mobilisations ?Nous nous voyons ce soir avec les six autres organisations syndicales pour parler du 18 mai et d’autres dates encore. Les routiers ainsi que les agents de la SNCF et d’autres professions vont entrer dans le mouvement. Non, la mobilisation ne s’essouffle pas !
LE 28 AVRIL DERNIER, GREVE ET MANIFESTATIONS CONTRE LE PROJET DE LOI "TRAVAIL", VALLS / EL KHOMRI
Place Denfert-Rochereau, direction Place de la Nation
Les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis dénoncent l’attaque portée contre la jeunesse et le monde du travail avec la loi dite « Travail ».
Sept syndicats dont FO, réunis le 3 mars dernier au siège de la CGT à Montreuil, ont fixé les modalités de la mobilisation pour exiger le retrait de l’avant-projet de loi Travail, porté par la Ministre Myriam El Khomri : soutien aux manifestations du 9 mars et grève et manifestations le 31 mars.
RETRAIT DU PROJET DE LOI CONTRE LE CODE DU TRAVAIL
Manifestation unitaire régionale, le mercredi 9 Mars à 12H30 devant le MEDEF (Métro École Militaire)
A l’appel de la CGT, CFDT, FO, FSU, CFE-CGC, CFTC. le Mercredi 30 septembre dernier, mobilisation départementale pour la défense des Bourses du travail.
Cortèges de voitures avec concert de klaxons. Bobigny, Blanc-Mesnil, Saint-Ouen, Roissy... Ça suffit !!!
CONTRE LE PACTE DE RESPONSABILITÉ, LA LOI MACRON ET LA DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
LE 16 SEPTEMBRE DERNIER A 14H, A LA BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS - SALLE GRANDE CROIZAT - 3, RUE DU CHATEAU D'EAU - 75010 PARIS - METRO : REPUBLIQUE, MEETING DE L’URIF FO.
L'âge - Le sexe - L'origine - La situation de famille - L'orientation sexuelle - Le lieu de résidence - Les moeurs - Les caractéristiques génétiques - L'appartenance vraie ou supposée à une éthnie - L'appartenance vraie ou supposée à une nation - L'appartenance vraie ou supposée à une race - L'apparence physique - Le Handicap - L'état de santé - Le patronyme - Les opinions politiques - Les convictions religieuses - Les activités syndicales - L'état de grossesse.
CONGRES DE L'UNION DEPARTEMENTALE DE LA SEINE-SAINT-DENIS, LE 25 JUIN 2015
Jean-Claude MAILLY, secrétaire général de FO, réélu, appelle à une journée de grève interprofessionnelle. << La grève est comme la Liberté de la Presse, elle ne s'use que quand on ne l'utile pas. >>.
#FO2015Tours - Réponse de Jean-Claude Mailly
#FO2015Tours : Rapport d'activité de Jean-Claude Mailly
Le 26 Janvier dernier, MANIFESTATION REGIONALE UNITAIRE FO, CGT, FSU et SOLIDAIRES (PREMIER JOUR DU DEBAT A L’ASSEMBLEE NATIONALE SUR LE PROJET DE LOI MACRON
Le 29 Janvier dernier, Contre l’austérité et ses conséquences dramatiques, la confédération Force Ouvrière a rassemblé 5000 militants à la Halle Freyssinet, à Paris. Meeting_du_29_janvier_2014_pdf
JEAN-CLAUDE MAILLY DÉNONCE L'AUSTÉRITÉ, ET APPELLE À L'ACTION POUR LE 18 MARS PROCHAIN.
Jean Claude Mailly a rappelé qu’un an plus tôt, la confédération tenait dans la même Halle Freyssinet, un meeting de solidarité contre l’austérité européenne avec des syndicalistes belges, espagnols et grecs. Depuis un an, malheureusement, la politique menée a aggravé les effets délétères pour l’emploi, la croissance, les salaires, le creusement des inégalités et la remise en cause du service public républicain. Ainsi, des dizaines d’années de progrès et d’acquis sociaux qui se sont évaporés notamment pour les peuples grecs, portugais ou espagnols. La Troïka comme les marchés financiers exigent toujours davantage de dérégulations, de réformes structurelles, de baisses des salaires. Ce sont donc les travailleurs qui, à nouveau, sont contraints de renflouer le capital. Dénonçant cette logique d’abaissement, intolérable et suicidaire, Jean Claude Mailly a rappelé qu’en France, elle prenait dorénavant la forme du «socialisme de l’offre» et que cette logique portait un nom : le dumping social.La confédération rappelait, il y a un an que l’austérité était triplement suicidaire : socialement, économiquement et démocratiquement. Aujourd’hui sur le plan économique, la croissance est faible voire quasi nulle. Sur le plan social, les salariés attendent toujours le changement promis et sur le plan démocratique, les mouvements politiques de rejets de l’autre prennent racine. C’est le résultat concret de la logique néolibérale de la construction européenne.«Emploi, salaires, services publics, sécurité sociale, voilà mes chers camarades, ce que nous devons revendiquer, ce que nous devons défendre, ce que nous devons exiger.» (JC Mailly)Pour lutter contre cette logique, une manifestation ou une interpellation n’y suffiront pas. C’est pourquoi le mot d’ordre de la journée du 29 janvier était «combattre l’austérité, une urgence sociale et démocratique». Pour FO, le combat contre l’austérité doit être mené à tous les niveaux. Au niveau européen tout d’abord ; comme d’autres organisations syndicales de toute l’Europe, la CES s’est prononcée contre le pacte budgétaire européen et milite pour une politique européenne ambitieuse de relance. Ainsi « l’Europe ne doit plus être facteur de contraintes ou de sanctions mais de progrès social » a rappelé le secrétaire général. La directive détachement en est une illustration : la révision de cette directive est insuffisante et ce qui prime dans cette directive, c’est liberté de prestation de services et non les conditions sociales des travailleurs européens. Changer les modalités de la construction européenne est donc un enjeu central.Au niveau national, la confédération a également appelé à la rupture. Le secrétaire général a rappelé les combats pour la reconnaissance du repos dominical, contre la réforme de l’inspection du travail, les enjeux des négociations sur l’assurance-chômage. Il a également dénoncé le pacte de responsabilité annoncé par le président de la République. Ce pacte, salué par la Commission Européenne, est cohérent avec le pacte budgétaire européen mais « en contradiction avec le pacte républicain ». Dénonçant «l’axe Hollande-Gattaz», Jean Claude Mailly s’est interrogé sur le syndrome de Stockholm dont semble souffrir le président de la République, naguère ennemi de la Finance autoproclamé.Le secrétaire général a donc proposé, au nom de la commission exécutive confédérale unanime, d’élargir la journée de grève prévue le 18 mars dans la Sécurité Sociale et d’en faire «une journée de rassemblements et de manifestations» interprofessionnelles. Il s’est enfin adressé aux autres organisation pour leur proposer de «faire de ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle».
DU JEUDI 14 NOVEMBRE -Pour l’ABROGATION DU DECRET SUR LES RYTHMES SCOLAIRES, A l’appel des fédérations nationales FO des Services Publics et de Santé – FNEC-FP-FO (Enseignement) – CGT Services Publics – CGT Education – SUD Education – SUD collectivités territoriales.SD_TerritoriauxDECLARATION_FO_CGT
PROJET DE LOI DE MODERNISATION DE L'ACTION PUBLIQUE TERRITORIALE ET D'AFFIRMATION DES METROPOLES : LES AGENTS TERRITORIAUX FONT ENTENDRE LEUR VOIX !